Attention, concentration de communicants ce mercredi 6 mars 2019 au Radisson Blue de Bordeaux. Sous la houlette du nouveau président de l’Apacom, Nicolas Chabrier, chaque commission présentait son action et ses demandes de recrutement.
Investie depuis de nombreuses années dans les ateliers du 18/20 de l’Apacom, cette réunion m’a donné l’occasion de mettre en avant nos rencontres devant les personnes présentes. Valérie Portal, pilote du 18/20 étant absente, je me suis pliée avec plaisir à l’exercice, car le 18/20 est un format que j’affectionne particulièrement à plusieurs titres :
Nous sommes sur des fréquentations assez réduites, entre 15 et 25, ce qui permet d’accueillir chacun tranquillement et individuellement. De créer du lien, de discuter autour d’un verre lorsque les échanges se prolongent après la conférence, de partager expériences et ressenti sur nos métiers, de découvrir de nouvelles offres aussi sur Bordeaux. Bref, de cocher toutes les cases d’une soirée réseau réussie !
La communication, c’est l’éveil permanent
Le 18/20 de l’Apacom est un moment de découverte et de partage à partir d’une conférence réalisée par un professionnel, et ce dans différents domaines :
– Ce qui touche au développement personnel au sens large, mais appliqué à la vie professionnelle : gestion du temps ou du stress, mindfulness, co-développement, le rire dans l’entreprise, réussir son pitch, apprendre à réseauter, parler en public, etc. Autant de sujets transversaux qui peuvent aider dans sa pratique de communicant ;
– Des thèmes plus techniques, en lien avec nos métiers de la communication : les neurosciences ou les couleurs dans la com’, l’orthographe, les nouveaux supports des relations presse, les applis mobiles… Il faut dire que trouver des sujets pour cet axe devient plus compliqué au fil des ans, tant l’offre de l’Apacom s’est étoffée là-dessus. Lorsque le 18/20 a commencé, il y a 12 ans, nous étions à peu près le seul lieu à traiter de ces sujets. Depuis, de nombreuses commissions ont vu le jour : les ateliers du web, les petits déjeuners, la commission média, le club des DirCom, etc. Saine concurrence, qui nous oblige à rester en vigilance constante !
Cela dit, l’éveil est à mon avis indissociable de nos métiers. Si l’immobilité est préjudiciable en général dans le monde professionnel, nous sommes, nous communicants, particulièrement exposés au changement. Nous devons bien sûr intégrer les nouvelles technologies dans nos pratiques quotidiennes, mais également relayer les tendances et les mutations dans nos messages. Intellectuellement c’est passionnant ; c’est aussi très gratifiant de se sentir en prise avec son époque.
Un nid de rédactrices
L’objectif d’une association comme l’Apacom est bien de tenir ses membres en alerte, par les informations apportées, les ateliers et conférences proposés, la participation des bénévoles. Et il me semble que là aussi, les cases sont cochées : par la multiplicité des formats organisés, du petit dej’ à l’afterwork, et par la diversité des thématiques abordées, chacun aura de quoi apprendre, découvrir et trouver sa place s’il souhaite s’investir.
Personnellement, au cours de cette soirée, j’ai échangé avec une future rédactrice/traductrice qui veut s’installer à Limoges. Elle venait à l’Apacom pour rencontrer ses pairs et glaner des informations utiles sur la profession. Très vite, nous étions 3 rédactrices autour d’elle à évoquer réseaux sociaux, personal branding, blog, newsletter et autres supports d’écriture web. Je pense qu’elle était ravie d’être là !
Passionnées, nous avons également parlé de sémantique, de SEO, des mérites -ou pas- du correcteur Antidote ou de la certification Voltaire. On ne se refait pas, les dames de l’écrit adorent l’orthographe !