
Allier le storytelling à la découverte de personnes passionnantes et à la promotion d’un beau territoire, en l’occurrence la Nouvelle-Aquitaine, c’est en effet un vrai plaisir !
Depuis quelques mois, je me régale à interviewer des professionnels passionnés par leur métier. Ils sont incroyables, ces producteurs régionaux que l’Agence de l’Alimentation Nouvelle-Aquitaine (AANA) me demande d’appeler pour raconter leurs histoires !
Rédiger en parlant saveurs, recherche du goût et du produit de qualité !
Porc basque, brebis du Béarn, cassis de Saintonge, vin, armagnac, fromage de Charente, huitres du Bassin ou d’Hossegor (et aussi du Médoc !), abeilles corréziennes… la palette des richesses culinaires de la N-A est infinie.
Avec mes interlocuteurs, je voyage donc d’un département à l’autre, et l’on parle innovation, tradition, élevage, respect des cahiers des charges AOP ou IGP, et surtout d’aventures humaines. Leur audace et leur ténacité forcent le respect, et inspirent ma plume.
Tout commence sur le chemin des estives
Cette mission rédactionnelle débute par un 1er article montagnard. Mon interlocutrice est éleveuse de brebis et produit du fromage Ossau-Iraty AOP. D’entrée, je suis captivée par l’énergie de Béatrice, heureuse de mener ses 350 animaux dans la montagne, mais heureuse également de consacrer du temps à transformer ce bon lait en délicieuses tommes de brebis. Ses heures de traite sont récompensées : il lui faut 5 à 6 litres de lait pour produire 1 kg de fromage !
… et continue dans les parcs à huîtres
L’ostréiculture est une activité tellement présente en Nouvelle-Aquitaine que j’écris 3 articles pour présenter toute la diversité de cette filière : des Landes à la pointe du Médoc, les huitres s’épanouissent au bord de l’Atlantique :
– Les huitres, ça se déguste et ça se visite aussi grâce au pescatourisme ! La promesse ? Vivre une expérience unique en partant une matinée sur la plate de Lionel, et voir comment cet ostréiculteur cultive son « champ d’huitres » au beau milieu du bassin.
– Puis direction Les landes, pour une halte gourmande à Hossegor, dans la cabane de dégustation de Jérôme. Il m’apprend que ses huîtres ont une origine impériale, rien que ça !
– Enfin, je découvre aussi les paysages inouïs de marais, de digues et de canaux au bout de l’estuaire de la Gironde. Là-bas, Bertrand, jardinier des mers, affine des huîtres dans sa ferme aquacole, grâce au phytoplancton.
Rédiger avec modération ?
On parle des huitres mais que serait la région sans ses vignes ? Restons donc vers l’estuaire de la Gironde, où les deux cousins Carreau exploitent des vignes en AOC Blaye Côtes de Bordeaux. Une belle histoire familiale, comme souvent dans les châteaux girondins, marquée par l’exploration, la transmission et l’innovation.
Plus bas, je m’initie aux arômes du Bas-Armagnac, près de Mont-de-Marsan, au rythme des bouilleurs de cru qui sillonnent les routes du Gers et des Landes avec leurs alambics.
Depuis le début de cette mission rédactionnelle, j’apprends que les abeilles ont 7 vies , que Mme la truie Kintoa a des critères de beauté très précis si elle veut gagner des concours, ou encore je découvre la résilience du cassis qui aime le froid. Curiosité, passion, diversité, saveurs… tout ce que j’aime pour alimenter mon envie d’écrire !
Articles à découvrir sur le site de l’AANA / reportages gourmands/ à la découverte du terroir.